Jusqu’alors étaient surtout avancées des adaptations du mix énergétique – moins d’énergies carbonées (pétrole, gaz) ou nucléaire, plus de renouvelables (éolien, photovoltaïque) –, sans remettre en cause le principe de l’abondance énergétique. Les références à la sobriété s’analysent, elles, comme des transactions de rupture : produire et consommer moins. Ceci rappelle la « sobriété heureuse » popularisée par Pierre Rabhi, qui évoque « le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, [afin de] remettre l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations ».
Les coopératives énergétiques produisent à partir de sources renouvelables et d'installations décentralisées. Le modèle repose sur une participation économique des membres ou actionnariat citoyen, dans l'objectif d'ouvrir le financement et le pilotage à des acteurs locaux dans un territoire. Ces initiatives sont lancées le plus souvent à l'intersection entre des citoyens engagés pour la cause écologique, des élus désireux de se positionner localement et des profils d'acteurs professionnels en rapport avec le domaine de l'énergie.